La Famille des DYS
Vous trouverez ci-dessous, un inventaire des principaux troubles neuro-développementaux, incluant la famille des dys.
Si l'on remarque le plus souvent un de ces troubles, il est important de noter qu'il est en fait rarement isolé.
Dans la très grande majorité des cas, un trouble neuro-développemental majeur visible, peut s'associer ou coexister avec un ou plusieurs autres troubles de la "constellation DYS".
Source: Idées ASH http://idees-ash.blogspot.fr
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Un peu d’étymologie sur les troubles DYS…
Egalement appelé « le club des DYS », cette famille se caractérise par le diagnostic d'un trouble instrumental:
"Il s’agit d’enfants à l’intelligence normale mais auxquels il manque un outil, un « instrument » pour être totalement efficace. On parle de l’atteinte d’une fonction spécifique, d’un trouble spécifique, c'est-à-dire isolé de l’ensemble du fonctionnement intellectuel."
Jeanne Siaud Facchin dans extrait de "Mais qu’est ce qui l’empêche de réussir ?"
Source: www.hoptoys.fr
DYS, en grec, veut dire « difficulté ».
DYS en médecine, indique la difficulté d’acquisition d’une fonction, contrairement au préfixe "a" qui signifie ne plus être en capacité de.
IMPORTANT : Celui-ci ne peut être posé qu’en l’absence de déficit intellectuel, de déficit sensoriel important, d’affection neurologique et de trouble résultant de désordre psychologique, psycho-dynamique ou psychiatrique, et en cas de fréquentation scolaire normale.
Mais attention, « un enfant n’est pas un diagnostic !... il n’est pas DYS mais souffre de tel ou tel trouble »
Jeanne SIAUD FACCHIN
"Critères de "DYS" et conséquences" du Docteur Alain POUHET
Source: http://www.inpes.sante.fr |
Source: http://www.ffdys.com |
Source: http://www.cnsa.fr |
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DYSlexieS
On parle de dyslexie au singulier, mais on en distingue plusieurs types.
Le terme générique de dyslexie désigne un trouble spécifique durable de l’acquisition et de l'automatisation de la lecture.
Chez le jeune dyslexique, le trouble se manifeste le plus généralement par une altération spécifique, durable et significative de la lecture.
La maîtrise du stade dit alphabétique de l’apprentissage de la lecture lui demande beaucoup d’efforts. Concrètement, le dyslexique est un mauvais lecteur, voire un non-lecteur.
La lecture hésitante est lente, ponctuée d’erreurs. L'enfant peut confondre des sons et/ou être incapable de mémoriser la forme visuelle des mots et donc de les reconnaître globalement. Ainsi il éprouve de grandes difficultés de compréhension et réalise des productions écrites inférieures à celles attendues pour un élève de son âge, ce malgré les efforts considérables qu’il fournit.
Source: BD extraite du document révisé en mai 2013 par Dr N.MILLIEZ, M.LAURIER et L.BOSSY, service 502 du Dr Revol, centre référence des troubles des apprentissages, Hôpital Neurologique, Lyon.
DYSpraxieS
La dyspraxie est le trouble neurologique du « comment faire ». Ce trouble de la conception de la programmation, de la réalisation des gestes, touche le développement moteur et/ou des fonctions visuo-spatiales. Elle affecte la planification et la programmation des gestes complexes comme écrire, à la main, nouer ses lacets, couper sa viande, se servir un verre d'eau, manipuler les objets et outils. C'est un trouble de la coordination qui est fréquemment rencontré chez les enfants nés prématurémen ou avec un faible poids de naissance.
Il existe plusieurs types de dyspraxies. La plus répandue est la dyspraxie visuo-spatiale, lorsque l’organisation du regard et de la structure spatiale, les traitements spatiaux, sont perturbés. Les actions de l'enfant sont peu harmonieuses, lentes, imprécises et désorganisées, malgré un effort conscient. Même les taches praxiques courantes ne sont pas automatisées. L’enfant dyspraxique montre de fait une maladresse « pathologique », souvent une dysgraphie. L'attention portée sur les gestes non ou mal automatisés empêche de mener deux actions simultanément. Ainsi, écrire à la main et en même temps écouter en classe place l'élève dyspraxique dans une situation de double tâche qui lui est difficle. Il a aussi du mal à s’orienter, se repérer dans l’espace et le temps. Il est en revanche généralment bien plus performant à l’oral.
Trouble cognitif spécifique et non trouble moteur, la dyspraxie est un handicap invisible au premier abord qui est donc trop peu dépisté.
Source DFD: http://www.dyspraxies.fr
DYSorthographieS
La dysorthographie est un trouble de l'acquisition et de l'automatisation de l'orthographe. Il en existe de plusieurs types.
Souvent, une dysorthographie est associée à une dyslexie. L’orthographe, qui normalement se développe au fur et à mesure de la reconnaissance globale des mots, ne s’automatise pas chez l'enfant dysorthographique. Elle est très rarement isolée.
DYSgraphieS
La dysgraphie est une un trouble de l'acquisition et de l'automatisation du geste graphique. Elle a des retentissements sur l'aspect de l'écriture (forme des lettres, liaisons, tracé, mise en page, vitesse...).
L’enfant dysgraphique est lent et se fatigue rapidement car il focalise son énergie et son attention sur la tâche écrite. Il n’a plus les ressources pour se concentrer sur d’autres tâches cognitives comme l’écoute attentive, la compréhension, le sens de ce qu’il écrit…
L’écriture qui monopolise toute son attention lui demande par conséquent un effort cognitif plus important pour une production écrite par conséquent souvent médiocre, un rendu de mauvaise qualité. Ceci altère considérablement sa confiance en lui. L’outil informatique et l’évaluation orale peuvent être proposés pour compenser le handicap.
La dysgraphie est rarement isolée et très fréquemment rencontrée chez l’enfant à haut potentiel et/ou dyspraxique.
DYScalculieS
La dyscalculie est un trouble de l'acquisition des compétences numériques et des habiletés mathématiques qui s’inscrit dans la durée. Il en existe plusieurs types. Le trouble résiste tant à la multiplicité des tentatives pédagogiques qu’à la diversité des méthodes proposées à l’élève. Ni le manque de motivation, ni le manque de motivation, ni le manque de travail ne peuvent expliquer les répercutions de ce trouble sur les apprentissages ;.
Dans l'ensemble, l’enfant dyscalculique a une mauvaise compréhension du nombre qu’il utilise laborieusement.
Ces altérations affectent à la fois les aspects procéduraux et conceptuels. Il a du mal à dénombrer, mémoriser et apprendre ses tables d’addition et de multiplication, établir un lien entre le symbole et la quantité, comparer deux valeurs, évaluer de petites quantités, maîtriser le système numérique, poser des opérations, utiliser les retenues, etc
La dyscalculie est à l’origine de difficultés scolaires et de perte de l’estime de soi.
DYSphasieS
La dysphasie est un trouble cognitif spécifique structurel de l'apprentissage et du développement du langage oral. En réalité, il existe plusieurs types de dysphasies. Qu'elles soient expressives (les plus fréquentes), réceptives, ou mixtes, (plus rares), toutes les dysphasies touchent l’acquisition naturelle du langage oral à des degrés divers (phonologique, lexical, syntaxique, décodage du langage reçu,…).
La parole, chez l’enfant dysphasique, ne s’automatise jamais et nécessite toujours un contrôle volontaire. Il peut avoir des difficultés d’élocution, de compréhension et/ou de mémorisation.
Ce déficit des performances verbales est permanent, durable, mais il peut être réadapté par des entraînements et des rééducations.
DYSgnosieS
Une dysgnosie est un trouble cognitif spécifique. C’est une pathologie moins fréquente que d'autres dys.
Peu recherchée, elle affecte la reconnaissance des informations qui arrivent au cerveau par l’intermédiaire des organes des sens.
Un bilan détaillé permettra au spécialiste de déterminer le type précis de dysgnosie. On pourra ainsi affiner le diagnostic par un bilan neuro-ophtalmologique, PEV et imagerie. Des troubles oculomoteurs associés peuvent être détectés. L’ensemble des tâches visuelles est échoué lors du bilan psychométrique..
TDA avec ou sans Hyperactivité
Ce trouble de nature neuro-développementale qui engendre des comportements pouvant être perçus comme de l’indiscipline, de la rébellion face à l’autorité, de l’insolence, parfois même de l’agressivité, porte en réalité sur les fonctions attentionnelles et exécutives.
Tous les enfants dits "hyperactifs" ne se ressemblent pas !
Source: http://www.familletdah.com
Présents depuis la petite enfance et de manière permanente, sans évolution malgré des mesures éducatives adaptées, un ou plusieurs symptômes comme l’inattention, l’agitation et/ou l’impulsivité, peuvent en effet s’associer, définissant ainsi 3 formes cliniques.
Il semblerait que la forme mixte soit la plus complexe et la plus fréquente. On distingue aussi une forme avec une inattention prédominante, ainsi qu’une forme avec agitation et impulsivité prédominantes.
Les troubles impactent considérablement la vie sociale, scolaire, familiale de l’enfant car ils entraînent d’importantes difficultés dans le contrôle de soi (idées, gestes, comportement général).
"... Notre rôle de médecins doit évoluer lui aussi. Il nous faut aider l'hyperactif, enfant ou adulte, à trouver le bon rythme dans la société.... Ces distraits, tête en l'air et "oublie-tout" qui souffrent, souvent avec le sourire d'être mis hors course. Des disqualifiés qu'il faut remettre en selle dans un monde à la bougeotte"
Dr Olivier REVOL , Extrait de"On se calme! enfants agités, parents débordés"
Source Blog MamLynda : http://mamlynda.blogspot.fr
L'intégralité du document est téléchargeable ICI
Les troubles altèrent le fonctionnement cognitif rendant presque toujours la scolarité difficile. Le plus souvent incompris, l’enfant TDAH souffre en silence et a une très mauvaise estime de lui-même. Il est donc primordial de mettre des limites très claires et cohérentes, de l’encourager en reconnaissant et en valorisant ses efforts. Les remarques dévalorisantes et injustes ne feront qu’accroître le mal-être et les manifestations du trouble.
Si le déficit d’attention peut rester un moment inaperçu, en revanche l’agitation, l’impulsivité donnent souvent lieu à consultation. Il ne faut toutefois pas faussement s’alarmer et confondre ce trouble avec les manifestations de troubles anxieux, avec les conséquences d’un manque de sommeil, un trouble oppositionnel avec provocation.
Un enfant agité, inattentif n’a pas forcément un TDA/H. Seul le spécialiste pourra poser le diagnostic.
Source DFD: http://www.dyspraxies.fr
Explications, cliquez ICI
Troubles du spectre autistique
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Vidéo d'explication de l'autisme
Quelques liens publiés à l'occasion de la journée mondiale de l'autisme , le 2 avril.
Source: www.hoptoys.fr
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